(2019) Marathon de l’année #9 : War Dogs

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War Dogs

Réalisateur : Todd Phillips

Acteurs : Miles Teller (David Packouz), Jonah Hill (Efraim Diveroli), Bradley Cooper (Henry Girard)…

Nationalité : Etats-Unis

Sortie : 2016

Durée : 1h54

Genre : Comédie dramatique

Synopsis

Deux copains âgés d’une vingtaine d’années vivant à Miami Beach à l’époque de la guerre en Irak, profitent d’un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d’offres de l’armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d’argent et à mener la grande vie.

Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu’ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…

(Source : Allociné)

 

 

Mon avis en 150 mots (environ)

 

Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce film. Il est bon, mais je n’ai pas réellement ressenti d’émotion en le regardant.

Todd Phillips associe donc Jonah Hill et Miles Teller dans ce scénario inspiré de faits réels. Je ne suis pas fan des deux acteurs. Mais j’avoue avoir été particulièrement surpris par la prestation de l’Andrew Neiman de Whiplash. Teller est excellent. 

Le long-métrage est donc rythmé par les paroles du narrateur (David Packouz / Miles Teller) qui nous délivre son point de vue sur cette folle histoire.  Si cela reste assez classique dans ses péripéties, War Dogs reste très bien réalisé et habilement mis en scène. Les morceaux de musiques choisis sont d’excellentes qualités et nous aident à intégrer cet univers hors du commun.

Au final, rien de surprenant. Il ne restera pas gravé dans ma mémoire. Le long-métrage reste sympathique tout de même et remplit bien son rôle de divertissement. Et puis, c’est toujours agréable de voir (ou revoir) la magnifique Ana de Armas !!!

 

Rédacteur : Florent V.

 

Ne ratez pas : Maniac (Netflix)

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Création : Patrick Somerville

Casting : Emma StoneLa La Land », « The Amazing Spider Man », « Birdman »…), Jonah HillLe loup de Wall Street », « American Trip »), Justin TherouxAmerican Psycho », « Mulholland Drive »)…

Genre : Comédie dramatique, Science-fiction

Pays : États-Unis

Sortie : 21 Septembre 2018

Format : Dix épisodes qui oscillent entre 26 et 47 minutes.

 

« Maniac« , c’est l’ambition de Netflix. L’ambition de se diversifier, d’affirmer une crédibilité, de cerner son public et d’attirer une partie d’Hollywood dans ses filets.

Si la firme a échoué à convaincre Ryan Gosling qu’ils pouvaient produire et financer son prochain film, c’est bien en compagnie de sa partenaire dans « La La Land » qu’ils s’affirment à proposer une alternative de plus en plus intéressante (et dangereuse?) au grand écran.

L’Oscarisée Emma Stone donne la réplique à un méconnaissable Jonah Hill. Un duo qui nous en fait voir de toute les couleurs. Un trio même, devrais-je dire, tellement Justin Theroux se fraie un chemin royal au milieu du gâteau royal concocté par la plateforme de streaming.

 

Maniac

 

« Maniac » est une série complètement barrée, qui ne se prend pas au sérieux et qui n’a pas l’ambition d’être un succès colossal. Si l’entrée en matière est assez longue et laborieuse, les épisodes prennent clairement de l’épaisseur après que les bases du récit soient posées. Pas question de brûler les étapes, ni même de se mélanger les pinceaux, « Maniac » est cohérent aux yeux de celui qui aura pris la peine et le temps de le découvrir en se laissant guider.

Quand j’ai pu voir la bande-annonce du projet, je n’ai vraiment pas été emballé par l’ambiance et le monde proposé. D’ailleurs, celui-ci est réellement étrange entre des décors et des accessoires repris des années 80 et certaines découvertes technologiques inexistantes dans nos temps modernes. Rien de réel auquel se raccrocher. Le concept en lui-même est un rêve dans lequel le téléspectateur se retrouve plongé, à l’instar des deux personnages principaux.

 

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MON RÉSUMÉ :

 

Annie Landsberg est une jeune femme sur laquelle pèse un énorme secret. Égoïste, pince-sans-rire, odieuse et cruelle, elle nous délivre une partition inachevée à base de regrets et d’auto flagellation suite à un événement tragique qu’elle a vécu en compagnie de sa petite sœur. De son côté, Owen Milgrim est choyé de manière superficielle par une famille qui ne l’utilise que dans le seul but d’éviter la prison à son puissant et magnifié frère.

Tous deux vont se retrouver au centre d’un traitement pharmaceutique voué à soigner les maladies mentales. Si l’un est crédible pour entreprendre l’expérience par rapport à sa schizophrénie, l’autre cherche seulement à évacuer son mal-être via une drogue qui lui permet de vivre et revivre le moment le plus douloureux de son existence.

Trois pilules pour trois phases. La première sert à confronter, à l’aide d’une intelligence artificielle, les peurs les plus profondes de chaque être afin de travailler sur celles-ci lors de la prise des deux comprimés suivants. Après chaque rêverie, les “patients” racontent leur expérience et se retrouvent jugés apte ou non à suivre le traitement.

C’est d’ailleurs lors de ce premier entretien qu’un événement important va se produire et va littéralement changer le cours du procédé. Le Professeur James K. Mantleray va être contacté à la rescousse d’une intelligence artificielle qui n’en fait désormais qu’à sa tête.

Ce personnage est clairement plus attaqué mentalement que les autres. Lui qui lutte contre le jugement omniprésent de sa mère et les sentiments beaucoup trop humains de sa machine.

Alors qu’il reprend en main l’expérimentation en cours de partie, un court-circuit va relier inexorablement Annie et Owen dans les mêmes rêves. Le début d’un show qui ne fera que monter en puissance jusqu’à un dénouement salvateur.

 

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MON AVIS GLOBAL :

 

Je suis réellement fan de cette série que je trouve originale et rafraîchissante. Le casting est évidemment de haute volée et les acteurs n’ont clairement rien à prouver. Quoi de mieux qu’un terrain de jeu aussi libre que « Maniac » pour faire étalage de ses nombreux talents? Emma Stone et Jonah Hill y vont à cœur joie et cela se voit. Ensemble, ils traqueront un Lémurien sous les traits d’une infirmière maniérée et d’un loser de mari à la coiffure improbable. Puis se retrouveront confrontés en tant que magiciens, fils de gangsters, elfe… Du grand n’importe quoi à première vue, sauf que chaque mini histoire revêt sa part de réalité dans le monde de « Maniac ». Certains éléments et personnages sont communs aux rêveries (“Nazlund”, frère, sœur…). Rien n’est laissé au hasard.

Chaque protagoniste est écrit pour être haut en couleur, que ce soient les personnages principaux, secondaires ou même tertiaires.

Le scénario est aussi simple que complexe. Pas de barrière dans un monde imaginaire où tout peut arriver à n’importe quel moment. La liaison entre rêve et réalité est assez bien dosée pour garder un minimum de tension et d’enjeu.

J’ai beaucoup ri pendant ces quelques heures de diffusion. Les dix épisodes sont inégaux en terme de durée (de 26 à 47 minutes) mais gardent un rythme soutenu à partir du 3ème. La réalisation se montre parfois ambitieuse avec certains longs plans-séquences. La musique et surtout la version française sont de très bonnes qualités. Peu de mauvais point à mes yeux.

 

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LE MOT DE LA FIN :

 

J’ai lu beaucoup de critiques négatives sur « Maniac ». Je comprends certains points de vue et d’autres beaucoup moins. Néanmoins, j’espère vous avoir donné l’envie de vous y lancer. Le conseil que je peux vous donner et de passer le cap des trois épisodes afin de voir réellement l’essence et l’âme de la série. Le seul bémol reste évidemment sa longue mise en route.

Focus sur : Maniac (Episode 1)

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« Maniac » est une série américaine diffusée sur Netflix depuis le 21 septembre 2018 avec en tête d’affiche Jonah Hill et Emma Stone. Elle est le remake d’une série éponyme Norvégienne.

Synopsis :

Deux inconnus en difficulté se rencontrent pendant un essai clinique hallucinant mené par un médecin qui a des problèmes avec sa mère et un ordinateur émotif. (Source)

 

 

Dans un monde alternatif, deux personnages nous sont présentés.

Dans un premier temps, Annie Landsberg (Interprété par Emma Stone) est une jeune femme lunaire et constamment sur les nerfs qui cherche un sens à sa vie. On la voit aboyer sur un buraliste, car celui-ci n’accepte pas son mode de paiement. Elle semble ultra aigri et complètement décalée de la réalité. Hors des codes classiques de la société.

On bascule ensuite, beaucoup plus longuement sur Owen Milgrim (Jonah Hill), un homme ayant des troubles mentaux. Il croit voir son frère à chaque coin de rue et celui-ci le rappelle à l’ordre constamment concernant une mystérieuse mission. En plus de cela, il est sujet à des hallucinations croyant voir son environnement subir des tremblements de terre.

Il perd malheureusement son emploi et refuse l’alternative de travailler pour son père. Totalement considéré comme un être à part de sa riche famille, Owen se renseigne sur la possibilité de tester une nouvelle méthode pharmaceutique afin de guérir sa maladie mentale. Il rencontre donc la paumée Annie dans les locaux de Neberdine Pharmaceutical afin de commencer le traitement expérimental.

 

Avis :

Franchement, je suis assez emballé par ce début de série. Le casting est très alléchant et le scénario semble réellement dingue.

Emma Stone est méconnaissable, dans la peau d’un personnage qui démontre une agression constante envers la société. Il y a sûrement des effets déclencheurs à cet état, mais nous ne les connaissons pas lors de ce premier épisode.

Concernant Jonah Hill, l’habituel rigolo de service est littéralement bluffant. Il incarne un “Owen” totalement apathique, mou, non combatif qui subit la vie quotidienne et les moqueries des membres de sa famille (D’ailleurs, il n’est même pas représenté dans l’énorme portrait de famille de la maison… ou villa familiale). Jusqu’au moment où il se rebelle et décide de se lancer dans une aventure dont l’issue semble très incertaine. Au début de l’épisode, on le voit discuter avec un médecin par rapport à sa maladie mentale, la schizophrénie, ce qui explique certaines des séquences suivantes.

 

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Le monde semble se situer dans une réalité alternative.

Je m’explique : l’environnement semble identique à celui d’aujourd’hui, à ceci près que certaines technologies, pas encore au point chez nous, sont bien implanté dans l’univers de « Maniac« . En parallèle, l’informatique semble encore dans un état précurseur. C’est assez troublant. Je n’en dis pas plus et vous laisse voir cela par vous même.

Idem, les gens ont le choix de payer avec des crédits (ce qui fait penser aux « Bitcoins ») ou avec de l’argent. Ce qui laisse penser que, à l’instar de notre société, chaque acte (achats ici) est surveillé de près.

Malgré tout, la mise en place du background et la présentation des personnages (surtout Owen ici) affectent logiquement le rythme de l’épisode. 

 

Bref, tout cela laisse présager un potentiel immense pour la suite de la série. J’ai hâte et j’espère vous avoir donné l’envie de découvrir ce pilote.