Focus sur « Good Omens » (Amazon Prime Vidéo – Episode 1)

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« Good Omens » est une série télévisée créée par Neil Gaiman et sortie le 31 mai 2019 sur Amazon Prime Vidéo.

Il met en scène un ange et un démon qui s’allient afin d’éviter la fin du monde suite à la naissance de l’antéchrist.

Dans les rôles principaux (le démon Crowley et l’ange Aziraphale), nous retrouvons David Tennant (Broadchurch, Doctor Who) et Michael Sheen (Amadeus, Passengers). À leurs côtés, des acteurs assez connus comme Jon Hamm (Mad Men), Frances McDormand (Three Billboards) ou encore Benedict Cumberbatch (Sherlock, Docteur Strange).

La série est composée de six épisodes d’une durée moyenne de 55 minutesL’histoire est l’adaptation d’un roman de 1990 : Good Omens : The Nice and Accurate Prophecies of Agnes Nutter, Witch.

 

Bande-annonce en VO mais la série est bien disponible en VF !

 

Présents dans le jardin d’Eden lors de l’arrivée d’Adam et Eve sur Terre, Crowley et Aziraphale sont chargés d’orienter la conscience des humains en attendant patiemment la date de l’apocalypse. En effet, lors du onzième anniversaire de l’antéchrist, le démon et l’ange vont devoir s’affronter pour déterminer qui du paradis ou de l’enfer régnera sur la planète.

Il se trouve que ce jour est arrivé et qu’après des millénaires de tranquillité, Crowley n’est finalement pas réellement prêt à accomplir sa mission lorsqu’on lui confie le bébé. Il passe alors un pacte avec son « ami » afin d’empêcher le pire d’arriver.

Sauf qu’un événement inattendu va contrarier leur plan.

 

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Cette série est vraiment intéressante. « Good Omens » possède une légèreté déconcertante qui tranche avec un événement dramatique.

Les anges sont nés pour empêcher l’apocalypse de se produire, tandis que les démons sont présents pour pervertir l’humanité et accomplir l’acte suprême. Ici, nous suivons deux personnages centraux.

Pour commencer, Crowley : c’est un démon décomplexé et qui possède un look bien particulier. Avec un style excentrique et un humour à toute épreuve, il se rend compte qu’il n’est pas encore prêt à lâcher sa vie au milieu des humains pour libérer le mal absolu sur Terre.

Face à lui, Aziraphale est un ange timide et très (trop ?) gentil qui profite de la vie (nourriture, vin…). Proche de Crowley, les deux êtres se respectent sans pour autant trahir leurs origines.

Lorsque le démon saisit le bébé maléfique, il est agacé et contrarié. Tandis qu’il effectue sa mission à reculons en plaçant l’enfant dans une famille d’accueil, le jour de sa naissance, il entre en contact avec Aziraphale afin de s’allier pour rendre le môme le plus normal possible pour son onzième anniversaire. En effet, si celui-ci apprivoise le « chien du mal », alors ses pouvoirs seront révélés.

 

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J’ai beaucoup aimé l’humour instauré dans l’histoire. Mis à part les deux personnages principaux, on se prend à rire des bonnes sœurs sataniques qui tentent, tant bien que mal, d’échanger le bébé avec un autre enfant tout juste né.

On y ajoute une narratrice qui nous instaure la base de l’histoire avec un ton teinté d’une indifférence la plus totale et une bande originale qui apporte une grande légèreté, et on se retrouve avec un premier épisode assez bien mené.

Le rythme est excellent puisqu’on ne voit pas le temps passer. Reste juste à éviter certains moments gênants et des effets spéciaux inégaux. Sinon, c’est toujours agréable d’entendre « Bohemian Rhapsody » nous bercer les oreilles, surtout dans ce genre de métrage. Le scénario tient la route et je suis curieux de voir la suite de l’aventure.

 

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Ce premier épisode de « Good Omens » est plutôt bon. Il assume son côté décalé et installe une histoire assumée et pertinente. Il en faudra plus pour l’élever au niveau de série incontournable.

La suite va devoir être meilleure sans pour autant renier ses grandes ambitions. En six épisodes, cela risque d’être tout de même compliqué !

Ne ratez pas : Jack Ryan (Saison 1)

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Création : Carlton Cuse et Graham Roland

Casting : John Krasinski (récemment vu au cinéma dans « Sans un bruit »), Abbie Cornish (« Sucker Punch », « Limitless »), Wendell Pierce (« Suits : Avocats sur mesure »), Ali Suliman (« Homeland »)…

Genre : Action, Thriller, Policier

Pays : États-Unis

Sortie : 31 Août 2018

Format : Huit épisodes qui oscillent entre 42 et 64 minutes.

 

Il n’y aura aucun spoiler narratif dans cette critique !

 

Jack Ryan” est la série du moment sur Amazon Prime Vidéo ! Elle est basé sur une fiction de Tom Clancy, nous avons ici une série qui se veut dans la veine d‘un “Homeland”, en clairement plus lisse (même si certains passages sont assez osés).

Je qualifie personnellement la série de très bonne. Néanmoins, j’ai énormément hésité par rapport à certains défauts que je vous exposerai un peu plus tard dans l’article.

À noter que plusieurs longs-métrages ont été réalisés avec ce personnage de fiction : Jack Ryan a été incarné par Alec Baldwin (« À la poursuite d’Octobre rouge« ), Harrison Ford (« Jeux de guerre » et « Danger immédiat« ), Ben Affleck (« La Somme de toutes les peurs« ) et Chris Pine (« The Ryan Initiative« ).

 

Synopsis :

Jack Ryan est analyste financier pour la CIA. Dans le cadre de son travail, il repère à de multiples reprises des mouvements suspects concernant des virements bancaires pour le compte d’un certain Mousa Bin Suleiman. Il s’avère, après investigation, que ce dernier est un terroriste islamique projetant d’attenter à la vie de nombreux innocents partout dans l’occident. Le douloureux passé de notre héros va violemment resurgir lors de la traque organisée autour de l’ennemi identifié. En parallèle, nous apprendrons à connaître les motivations de Suleiman ainsi qu’à appréhender ses problèmes d’être humain au-delà de son engagement suicidaire.

 

 

Parlons peu, parlons bien !

 

Ancien marine, unique survivant d’un crash d’hélicoptère, Jack Ryan est un homme qui en a vu assez dans sa carrière pour savoir qu’il ne peut avoir confiance en personne mise à part en lui même.

Son character-design est très soigné ! John Kravinski possède un air très sympathique (Je l’ai d’ailleurs confondu physiquement avec Zachary Levi lors des premières minutes du pilot). Il est costaud, mais criblé de cicatrices dans le dos. Constamment bien sapé avec un visage toujours minutieusement rasé de près.

Ses airs ne lui donnent pas forcément la crédibilité d’être un bon soldat. Et pourtant, il maîtrise à la perfection les armes et certaines techniques de combats militaires malgré qu’il accepte difficilement de se plier aux ordres de ses supérieurs hiérarchiques.

L’analyste possède l’esprit logique et ne se laisse pas manipuler lors de ses différentes missions même s’il montre une forme de vulnérabilité dans sa vie quotidienne.

Mystérieux, doux et gentil. Il est charmeur (à sa manière) et tombe dans les bras de Cathy Mueller, une jolie docteure spécialisée dans les maladies infectieuses, notamment le virus d’Ebola.

 

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Il est dirigé par son nouveau boss, James Greer. Ce dernier était le chef du département de la CIA à Karachi avant de se voir exilé en Amérique suite à une énorme bévue.

Dans un premier temps perplexe par rapport aux explications et aux convictions de Jack, il lui fait finalement confiance et l’emmène au Yémen afin de coincer deux hommes qui pourraient avoir des liens directs avec Suleiman. Par la suite, une confiance réciproque s’installera entre les deux hommes même si James doit constamment contenir les émotions de Jack de peur qu’ils ne lui portent préjudice. Il est divorcé et musulman.

Mousa Bin Suleiman est un être meurtri. Marié et père aimant de trois enfants, il souhaite se venger d’une attaque militaire américaine à l’encontre de son village natal qui a tué une importante partie de sa famille lors de son enfance. Il est très proche de son petit frère, Haaz qui est infiltré en Europe. Suleiman projette de commettre plusieurs actes terroristes dans son pays d’adoption, la France, et aux USA.

L’homme devient alors le leader d’un groupe islamique grandissant qui commence à faire sévèrement réfléchir son épouse, Hanin Ali, sur le danger que cela pourrait apporter à sa famille. Cette dernière est déchirée par rapport au choix qu’elle doit effectuer entre soutenir son époux ou sauver ses enfants d’une mort certaine. Une famille qui est sur le point de voler en éclats et à laquelle Mousa tentera tout afin de colmater les brèches.

 

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En parallèle, nous faisons la connaissance de Victor Polizzi, un pilote américain de drone basé à Las Vegas. Il est chargé de surveiller et de supprimer toute menace terroriste au Yémen. Il est torturé psychologiquement par ses actes et tombera dans une longue agonie avant de finalement trouver du réconfort dans une décision forte qu’il prendra.

 

Globalement, beaucoup de choses à dire.

 

Je vais commencer par les points faibles :

Une sale vision de la France : Notre pays fait office d’escale importante pour notre héros. Lors de son passage sur nos terres, nous constatons un réel problème de racisme, d’insertion et d’autorité. Bien sûr, ce sont des choses qui existent.Mais ici, c’est totalement exagéré, posé comme une généralité et quelque chose d’assumé. Dommage qu’aucun élément ne soit mis en place pour atténuer cette image déformée…

Certaines incohérences assez flagrantes : Quoi de mieux qu’un exemple ? Lors d’une confrontation, Jack prend une balle dans l’épaule. Je peux vous garantir qu’il n’en a rien à faire, continuant ses gestes comme si de rien n’était… En fait, ça m’a fait rire, mais ça fait un peu tache. Dommage…

Un final moins épique que cela laissait présager : À la fin du septième épisode, j’étais fou, excité et plus que pressé de voir la fin de l’aventure. Là encore, dommage… même si cela reste satisfaisant (je pèse le qualificatif).

 

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Sinon, cette série est une tuerie. Elle est extrêmement intelligente, puissante et surprenante.

Sans entrer de façon plus profonde et précise dans l’histoire, les réalisateurs tentent de nous surprendre à de nombreuses reprises. Dès le premier épisode, le ton est donné. Les personnages voyagent énormément, passant des USA au Yémen, de la France à la Turquie… Plusieurs traques sont mises en place, et pas seulement envers Suleiman. Une brève histoire d’amour, des secrets, des questions et des réponses.

Quelques flashbacks, pas forcément annoncés, viendront agrémenter le récit.

Certaines scènes sont lentes afin de faire comprendre au spectateur ce qu’il se passe. Vous ne serez pas perdu, juste trompé par moment. Cela fait partie des ressorts scénaristiques mis en place par Tom Clancy et parfaitement mis en scènes par les deux créateurs de la série.

La bande originale est remarquable. Du très bon travail.

 

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Regardez le premier épisode, celui-ci est un bon exemple de ce que verrez dans l’intégralité de la saison. Des temps forts, des temps faibles, de l’action et des retournements de situations.

Une seconde saison a d’ores et déjà été annoncée et j’ai hâte ! (En espérant plus de prise de risque)

Focus sur : The Man in the High Castle

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Produit par Ridley Scott et Frank Spotnitz
Avec Alexa Davalos, Rupert Evans, Luke Kleintank
2 saisons de 10 épisodes chacune (1h)
Amazon Vidéo
Pays : États-Unis


Série dite Uchronique (réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé)
Adaptation du roman de Philip K. Dick (1962 – Le Maître du haut château)

Contexte :
1962 – Les États-Unis sont découpés en trois zones.
À l’est, la zone la plus large est possédée par les Nazis (Le Grand Reich Nazi / New-York).
À l’ouest, une zone beaucoup plus fine possédée par les Japonais (Les États du Pacifique Japonais / San Francisco)
Seule la zone des rocheuses n’est pas occupée officiellement. C’est la zone neutre (Canon City).
Une bombe H a été lâchée sur la défunte capitale des USA (Washington D.C.) lorsque celle-ci capitula face à l’Allemagne.

L’histoire est basée à New-York en 1962, on suit les actions d’un jeune homme de 27 ans du nom de Joe Blake. Il souhaite entrer dans la résistance afin d’aider son pays à reprendre son indépendance. Son rôle est de conduire un camion chargé d’une mystérieuse marchandise en zone neutre. Dans le même temps, de l’autre côté du pays, Juliana Crain se voit confier par sa sœur la bobine d’un étrange film appelé “The Grasshopper Lies Heavy” (le poids de la sauterelle). Elle prend la responsabilité de mener ce bien à Canon City en zone neutre également. Laissant derrière elle son petit-ami Frank Frink, ouvrier d’une usine de diamant qui essaye de cacher ses origines Juives.
À travers les médias, on s’aperçoit que le Führer semble affaibli physiquement. Cette nouvelle ne rassure guère les Japonais qui craignent que le potentiel successeur Allemand tente de rompre l’accord de coalition et décide de les envahir.
Suite au départ précipité de Joe, le chef de la résistance de New-York est arrêté et torturé par John Smith, un SS-Obergruppenfürher.

 



Quand une aussi forte et choquante partie de notre histoire est choisie pour contexte d’une fiction, on ne peut qu’être attentif.
Celle-ci est traitée avec un angle particulier. Les Américains ne sont pas les héros de la guerre. Ils ont subi une cuisante défaite qui change singulièrement la face du monde à l’époque où l’action de la série se déroule.

 

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La réalisation est très propre sans réellement prendre de risque. Très peu d’effets spéciaux, malheureusement les quelques fonds verts sont grossiers (je pense surtout au tout début).
Les plans sont bons et crédibles, intéressants.
L’atmosphère est clairement sombre. Couleurs ternes, faible luminosité. Environnement d’époque. Un mélange d’une Amérique des années 60 combinée à une propagande Nazi ou Japonaise.
Les musiques sont sobres, mais percutantes quand il le faut.
La liberté n’est plus d’actualité. Beaucoup de contrôles d’identité sont effectués et il existe clairement une chasse à la résistance.


Certaines scènes sont choquantes. Par exemple, Joe Black crève un pneu de son véhicule et est aidé par un soldat nazi (qui a l’air américain et d’avoir servi pour son pays par le passé). On constate des sortes de flocons de neige grisâtre virevolter dans l’air avant de finalement comprendre que ça n’en est pas…
Idem lors d’une arrestation, on voit des résistants alignés côte à côte, à genoux et les mains sur la tête, pris en joug par des soldats. La caméra bascule vers le SS-Obergruppenfürher tout en entendant des coups de feu successifs.


On entend également parler d’un certain « Homme du haut château » sans avoir plus de détail. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il ferait partie de la résistance.


Sans oublier un rebondissement totalement inattendu en fin d’épisode. De quoi aguicher la curiosité du spectateur.

 

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Avis : Bon et immersif
Potentiel : À suivre

 

Focus sur : American Gods (E1-S1)

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American Gods est une série diffusée en exclusivité (en France) sur Amazon Prime Vidéo.

Tirée du roman de Neil GaimanCréé par Bryan Fuller et Michael Green avec comme acteurs principaux Ricky Whittle et Ian McShane.

Une saison de 8 épisodes d’une heure environ, deuxième saison en préparation.

 

 

Épisode 1 : Le Verger des os.

« Ombre Moon » sort de prison précipitamment suite au décès de son épouse dans un accident de voiture en compagnie de son meilleur ami. Sur le trajet de son retour, il rencontre un vieil homme se faisant appeler « Voyageur ». Une personne rusée qui cherche à le recruter afin qu’il devienne son garde du corps.

C’est dans un bar que l’accord se scellera suite à une violente bagarre initiée par un étranger du nom de « Mad Sweeney ».

Lors de l’enterrement de sa défunte femme, il apprend que celle-ci gardait un lourd secret qui lui brise violemment le cœur. En repartant, il est agressé et condamné à mourir par un jeune homme énigmatique maîtrisant la technologie de pointe. Avant d’être sauvé par une mystérieuse apparition.

En parallèle, deux séquences ont lieu qui ne semblent pas être reliées (pour le moment) à la trame principale. Dans la première, on aperçoit des scènes de violences extrêmes engendrées par des Vikings qui cherchent à satisfaire leur Dieu de la guerre. Plus tard dans un restaurant, un homme rencontre « Bilquis », une femme âgée, avec qui il va s’accoupler. La scène de sexe est étrange, car celle-ci lui demande de la vénérer avant de finalement l’absorber avec son organe génital. L’effet de cet acte lui redonnera un corps visiblement plus jeune.

 

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Ce premier épisode met en scène plusieurs Dieux.

  • Voyageur : L’homme qui propose à Ombre de devenir son garde du corps.
  • Bilquis : Déesse de l’amour ?
  • Mad Sweeney : Dieu Irlandais, magicien ? Bagarreur.
  • Un dernier non présenté, mais qui semble maîtriser la technologie, un être jeune et arrogant.

Ce pilote est intrigant, excellemment bien mis en scène et globalement très bon. Il suffit de voir le générique pour comprendre le fait qu’on a affaire à quelque chose de barré. Des images qui s’enchaînent sous une musique électronique et avec un mélange psychédélique de couleurs pétantes. Bourré de symboles. À creuser.

L’heure est passée très vite. Tout s’enchaîne très bien. C’est sérieux tout en ayant une part d’humour assez bien dosée. C’est gore, le sang gicle de façon exagérée. On est clairement dans quelque chose de fantastique. Le personnage a des visions, se retrouve dans des endroits insensés lors de ses rêves. On se prend même à avoir de l’affection pour lui.

Les images et les effets spéciaux sont magnifiques. Par exemple : lors de l’entrée dans le bar, on voit le personnage principal s’avancer sous un toit qui ressemble à la gueule d’un crocodile. Symbolique !

Les plans de caméras sont intéressants, le focus est utilisé à bon escient. Chaque séquence possède sa propre couleur dominante. C’est vraiment recherché et visuellement bon.

Idem, la bande-son est enivrante. Seul bémol : le doublage français.

 

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Avis : Très bon, réelle surprise.

Potentiel de la série : Excellent